Wastburg

Wastburg est un jeu de Cédric Ferrand, Tristant Lhomme et Philippe Fenot édité par les XII Singes.

MJ : Pierre C.

Vous interprétez des membres de la Garde de Wastburg.

Des gardoches dans une ville pourrie jusqu'à la moelle. Les gardoches ne sont pas des héros, plus des types ordinaires avec des problèmes ordinaires qui essaient de s'en sortir comme ils peuvent. Quitte à jouer parfois un peu à la limite de la loi. D'ailleurs, un gardoche honnête ça existe?

Un univers médiéval fantastique (mais le fantastique a disparu) avec un système de jeu minimaliste qui laisse la part belle à l'interprétation et à l'improvisation.

Les joueurs

(Pierre G) Jonias, le demi-loritain qui n'en fout pas une

(Mathieu) Bertain, l'ancien cagoulard qui se rachète une conduite

(Richard) Foulget, l'ancien mendiant devenu gardoche

L'histoire de "Ecoutez-moi les gardoches!"

(scénario paru dans Casus Belli #12)

Jonias, Bertain et Foulget, tous gardoches de leur état ont été envoyés par leur échevin pour renforcer la garde du quartier voisin (celui du Pont) car celle-ci doit faire face à une grève sans précédent.

Tout commence donc dans la cave d'une auberge entre les tonneaux de bière et les saucissons pendus au plafond. Les trois gardoches sont reçus par le maester Klaezmar et l'échevin Bower qui auraient bien aimé voir des renforts un peu plus nombreux. Ces derniers leur explique qu'une grève (inacceptable) est en cours parmi les gardes du quartier du Pont. Ceux-ci réclament une augmentation (inadmissible). Le maester Klaezmar attend des gardoches qu'ils s'infiltrent parmi les locaux pour trouver les meneurs et lui amener afin de les faire pendre. Leur discussion se retrouve interrompu quand un groupe de gardes locaux débarque dans l'auberge. Après quelques sueurs froides, les gardoches se rendent compte que les locaux cherchaient le fils de l'aubergiste Marieke qui avait fricoté avec la fille d'un des gardes.

Menant leur petite enquête pour essayer d'approcher la garde, les gardoches font la rencontre de Jobert le fromage sans fromages. Celui-ci s'est fait réquisitionner tout son fromage par les gardes locaux sous prétexte qu'il ne sentait pas bon. Sur ce, Foulget reprend son allure de mendiant qui se fond dans la foule afin de suivre un petit groupe de gardoches. Malheureusement, il croisa en route un vieux compagnon et laissa sa mission de côté pour déglutir quelques (nombreuses) gorgées. Pendant ce temps, ces deux compères discutaient avec deux gardes locaux pour se rendre compte que les temps étaient assez dur par ici et le maester plutôt pingre.

Au bout de quelques menus enquêtes, les gardoches s'invitèrent à une réunion de grévistes. Pour montrer leur bonne foi, on leur confia la mission d'aller décrocher le portrait du maester dans sa maison. Le repérage des lieux se passa moyennement puisque Foulget eut maille à partir avec les miliciens chargés de la protection du maester.

Le soir venu, nos trois gardoches pénétrèrent par le jardin de derrière. Bertain malgré ses talents de crochetage ne réussit pas à ouvrir la porte de derrière, mais il aperçut une fenêtre encore ouverte à l'étage. En montant à l'échelle, il découvrit que c'était la chambre de maester mais que celui-ci ne dormait pas encore et lisait un gros livre. Après une bonne heure d'attente et d'hésitation (se disant que, peut-être, ils pourraient dénoncer un ou deux grévistes au hasard), Bertain y retourna et pénétra dans la chambre. Il en profita pour chiper quelques beaux bijoux au passage et alors qu'il traversait discrètement la chambre, il se rendit compte que le gros livre était un livre de compte. Ni une, ni deux, il n'alla pas plus loin et embarqua le livre sous le bras.

L'étude du livre permit de se rendre compte que le maester Klaezmar traficotait quelque-peu pour ne pas payer les taxes de son import de pierres précieuses et qu'il carottait un peu au passage pour garder les gelders au risque qu'il n'en reste plus pour l'échevin et la garde. Finalement, nos trois gardoches décidèrent d'aller porter le livre de comptes à l'échevin plutôt que de tenter de s'infiltrer pour faire tomber les grévistes.

Après un passage en force au travers des miliciens, les gardoches et l'échevin pénétrèrent chez le maester pour le menacer de le dénoncer s'il n'accédait pas aux demandes des grévistes.

Résultat : les impôts furent augmentés, les gardoches furent contents, la population un peu moins et nos trois compagnons se sont fait des amis dans la garde du quartier du Pont.