Miles Christi

MJ : Eric G.

Fin XII° siècle : la Chrétienté européenne a depuis presque un siècle lancé la grande épopée des Croisades en Terre Sainte. Afin de subvenir aux besoins des croisés, simples manants ou puissants seigneurs, plusieurs ordres de moines-combattants ont été créés, dont le puissant Ordre du Temple.

 

Les joueurs incarneront de redoutables templiers, mus par un idéal chevaleresque, mais parfois impliqués dans de sombres affaires où les alliés et ennemis ne seront pas toujours ceux attendus et où de puissantes forces surnaturelles pourront se faire jour pour contrecarrer leurs ambitions terrestres.

Les joueurs

Mathieu G. : Isoard de Castelnau

Fabien : Romuald de Mont Beyard

Thierry : Carloman de Montségur

L'histoire

27/02/16 – Mathieu (Isoard de Castelnau) et Fabien (Romuald de Mont Beyard)

Les jeunes templiers ont été formés à la rigueur de la vie monastique et rompus au maniement des armes chevaleresques durant plusieurs années à la Commanderie de Saint-Eulalie-de-Cernon (Larzac). Au printemps 1173, ils embarquent depuis Aigue-Morte, à bord d’une puissante nave templière à destination de Saint-Jean-d’Acre.

Après une traversée mouvementée, ils découvrent la Terre Sainte, ses outrances orientales, son âpreté, ses beautés.  Durant plusieurs mois ils sont cantonnés à Jérusalem, affectés à des missions de routine peu intéressantes, tandis qu’ils se familiarisent avec  ce monde si différent de « l’outremer » qu’ils ont laissé derrière eux.

A la Saint Tiburce (11 août), ils sont enfin affectés à une mission d’envergure : porter secours à la modeste commanderie d’Ashod qui garde le Gué d’Araba, au sud de la Mer très salée (mer morte), à quelques lieues de la citadelle de Kérak assiégée par le puissant Saladin. 

Après un périple de quelques jours, ils découvrent une commanderie en proie à une folie collective. Certains frères se sont donnés la mort, ou entre-tués, d’autres ont péri sous les serres de nuées de vautours qui menacent en permanence le ciel assombri. L’œuvre du Malin est suspectée, partiellement contrée, mais une bande de maraudeurs de l’avant-garde des troupes de Saladin vient compliquer la tâche des templiers qui doivent organiser la défense d’un siège.

En fin de compte, usant d’une puissante relique, les larmes de Saint-Jean-le-Baptiste, récupérée dans les ruines d’un monastère copte avoisinant, ils parviennent à repousser temporairement un mal dont ils n’ont pas encore tout compris…

12/03/16 – Fabien (Romuald de Mont Beyard) et Thierry (Carloman de Montségur)

Un nouveau frère rejoint la commanderie d’Ashod, Carloman de Montségur, maigre renfort après l’appel au secours que Frère Isoard a porté à Jérusalem ; il escorte le nouveau chapelain le Père Brieuc. Les frères présents constatent que les mystérieux phénomènes qui ont ensanglanté la commanderie n’ont pas totalement disparu. Ils trouvent quelques pistes d’explication en parvenant à capturer un vieil ermite fou qui pillait régulièrement les réserves du monastère. Il se dit gardien de la Cité souterraine de Moab, les moabites étant descendants de Moab une des filles incestueuses de Loth. De fait, un passage secret partant de l’église troglodyte de la commanderie mène à des lieux improbables et hallucinants que les templiers ont à peine eu le temps d’explorer.

Dans l’immense désert environnant, des factions de bédouins se regroupent, menaçantes et manifestement rivales entre elles : les BenAmmi et les Moabites, ces derniers s’étant alliés à un marchand grec étrange du nom de Krysélias.

Les choses se précipitent lorsque les BenAmmi demandent protection pour leurs femmes et enfants afin de repousser au côté des templiers les assauts des Moabites alliés aux forces restantes de l’avant-garde de Saladin menées par Sôqman Abu Bursuq. Le combat est sanglant, mais l’assaillant repoussé. Mais quelles sont ces forces invisibles qui semblent commander à la destinée de la commanderie d’Ashod ? Quels mystères renferment ses obscurs souterrains ?

A SUIVRE...