Du latin « pirata », du grec « peiratès », racine « peiran », qui signifie initialement « celui qui entreprend », « celui qui tente fortune », d'où l'expression « gentilhomme de bonne fortune ».

La piraterie désigne une forme de banditisme pratiquée sur mer par des marins appelés pirates. Cependant, les pirates ne se limitent pas seulement aux pillages de bateau, et attaquent parfois de petites villes côtières.

S'il est pris, on le pend haut et court. Haut pour que tout le monde le voit, et court pour économiser de la corde.

De l'italien « corsaro », lui-même dérivé du latin « cursus » qui signifie « course ».

Le corsaire est tenu par sa lettre de marque, de n'attaquer exclusivement que les ennemis de son souverain, respectant les neutres et toujours ses propres concitoyens. Les effets personnels des marins ennemis ou des passagers ne font pas partie du butin, ils sont conservés sous scellés.

Il est considéré comme force militaire auxiliaire et sera traité en tant que prisonnier de guerre s'il est capturé. La piraterie est vieille comme le monde et existe toujours, tandis que les corsaires ont sévit durant trois siècles (du XVIe au XIXe siècle).

Le flibustier est également une sorte d'aventurier, de mercenaire, situé à mi-chemin entre le corsaire et le pirate : il peut se louer en tant que corsaire au plus

offrant en temps de guerre, peut naviguer comme marin de commerce comme s'adonner à la piraterie. La particularité des flibustiers est qu’ils n’existent que dans les Caraïbes, tout comme les boucaniers et les «Frères de la côte». Ils sont indissociables de la découverte des Amériques.

En mer, il lui arrive quelque fois de ne pas avoir été informé de la paix survenue quelques jours auparavant, et en continuant son activité, il est traité tel un pirate.

Installés principalement sur l'île d'Hispaniola et à la Tortue, les boucaniers vivaient de la chasse du boeuf et du cochon sauvages. Ils traitaient la viande par un procédé de fumage appelé boucanage appris des Indiens Arawak. Marginaux, renégats, esclaves en fuite et marins déserteurs, ils fournissaient aux navires de passage de la viande et des peaux en échange d’armes et d’eau-de-vie, et n’hésitaient pas, à l’occasion, à s’enrôler dans les équipages flibustiers, mais ce n'était pas leur activité principale.

Association d’hommes libres, marginaux et indépendants, c’était une sorte de fraternité qui regroupait des flibustiers et des boucaniers partageant le même mode de vie et les mêmes règles de conduite. 

Les Frères de la côte étaient tour à tour chasseurs ou pirates, au gré des besoins et des circonstances.